#1 - Inédit et spectaculaire
Jamais, les voiliers du Vendée Globe, les fameux IMOCA n’avaient été aussi nombreux au départ d’une traversée de l’Atlantique. 40 bateaux ferraillent ce matin sur la Transat Jacques Vabre après, hier en début de journée, un départ spectaculaire au large du Havre dans des conditions musclées et sous un ciel de traîne au beau fixe, luminosité au firmament. Depuis, l’homme aux grands défis, Maxime Sorel, et son acolyte du bord, Christopher Pratt se sont mis dans le match au près à tirer des bords dans une mer formée, résidu des tempêtes successives.
Longeant la côte normande, Barfleur, le raz Blanchard, le tandem V and B – Monbana – Mayenne a bien manœuvré tout en s’acclimatant à nouveau à la situation penchée du bord après, il est vrai, une longue pause à terre cette dernière semaine attendant le salvateur passage de la ligne de départ.
Cette nuit, le vent a repris à nouveau de la force au large de la Bretagne, un premier gros front dépressionnaire à plus de 35 nœuds et des creux de 3 à 4 mètres alors que ce matin le Dragon des Océans, 11ème au classement, à 34 milles du leader Charal, va négocier une bascule du vent au Nord-Ouest qui engendrera inéluctablement des choix. Le niveau n’a jamais été aussi homogène. Les marins naviguent à vue au contact, 20 foilers en tête. V and B – Monbana – Mayenne réalise un début de compétition tout à fait convaincant se battant avec les meilleurs dans le bon wagon au coude à coude avec For the Planet et l’Occitane en Provence. Le voilier – ambassadeur de l’association Vaincre la Mucoviscidose et aux couleurs de trois grands partenaires mayennais est bien dans son match avant la traversée du golfe de Gascogne, une zone réputée comme ardue à la navigation.