Dans l’attente - 📝⛵️ Brève #2 - #VG2024 - 13.11.24
Des soucis à bord de V and B – Monbana – Mayenne mais un moral d’acier pour son pilote
« Le Vendée Globe, c’est une emmerde par jour », cette phrase de Michel Desjoyeaux, le seul double vainqueur du tour du Monde en solitaire, sans assistance et sans escale résonne continuellement dans les têtes des marins et est devenu quasi un slogan.
Elle va bien actuellement à Maxime Sorel qui, sans grande réussite depuis le départ dimanche, a cumulé les soucis. Il a d’abord eu un problème de gennaker qui s’est abimé dans la molle du début, problème résolu par la suite, le hook de grand-voile, système qui permet de hisser la voile centrale, est ensuite devenu récalcitrant ce qui a engendré une manœuvre du skipper V and B – Monbana – Mayenne causant une blessure à la cheville qui même si elle n’a pas trop gonflé doit être mise au repos. Bref, le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose n’a pas été à la fête depuis le passage de la ligne de départ et toutes ces émotions que Max tente peu à peu d’oublier tant elles ont été fortes.
Actuellement au très grand large du Portugal, Maxime tente peu à peu de se remettre dans la partie malgré les conditions météorologiques fortes qu’il a vécues au passage du cap Finisterre et encore maintenant où le vent souffle puissamment alors qu’il pousse au portatif le plan Verdier 2022 à la 18ème place à 158,2 milles du leader Yoann Richomme. Tout en se préservant car la route est évidemment encore très longue, Maxime et son IMOCA glissent à belle vitesse vers l’archipel des Canaries à la recherche d’alizés qui devraient permettre aux 40 concurrents de se reposer, prendre un peu de temps, réparer suite à une première séquence riche en tout. « Je viens de vivre une nuit avec du vent très soutenu et une gosse houle. Le bateau plante dans le bas des vagues et c’est désagréable. J’ai tenté de me reposer mais cela n’a pas été facile. Concernant ma cheville, je suis sous antidouleur. Elle n’a pas enflé ni désenflé. Je fais un point régulier avec les médecins de la course afin de la surveiller. D’autre part, j’essaie de trouver des solutions pour ma grand-voile. J’ai l’idée de l’affaler lorsqu’il y aura moins de mer et d’essayer de voir sur le point haut de celle-ci ce qui ne fonctionne pas pour l’accrocher sur le mât. »